Travail humain et intelligence artificielle : une éthique possible ?

Catherine Lambin, étudiante M1 EMI, coordination par Christine Balagué, Professeur, Institut Mines-Télécom Business School, Titulaire Chaire Good in Tech

05/06/2020


“​Les damnés de la terre étaient au XIXe siècle les colonisés et les surexploités; au XXIe siècle ce seront les hommes inutiles​”
Pierre-Noel Giraud

Cela fait maintenant plus de 25 ans que l’être humain vit dans un contexte des nouvelles technologies qui révolutionnent le monde. Les impacts de cette nouvelle transformation suscitent de nombreux débats et questionnements au sein de notre société. Avec une vision dichotomique sur ces modèles bi-faces, nous pouvons constater que des nombreux avantages, comme notamment la liberté d’expression peuvent être provoquées par cette révolution. D’un autre côté, la société fait face à des dangers considérables comme l’explosion des inégalités qui trouvent leur origine notamment dans la montée du chômage. Ainsi, il est tout à fait légitime que la question préoccupe de nombreuses institutions internationales, comme l’OCDE et l’UE, ​mais également à l’échelon national. De nombreux rapports ont été rédigés sur ces questions des nouvelles technologies et les défis pour notre société, en commençant par exemple par celui de la CNIL [1] qui a lancé un débat public sur le sujet en recommandant notamment le “​développement des NTIC dans un cadre éthique et responsable​”. Selon Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de la CNIL : “​L’objectif de ce débat est de garantir que l’intelligence artificielle augmente l’homme plutôt qu’elle ne le supplante et participe à l’élaboration d’un modèle français de gouvernance éthique de l’intelligence artificielle. Nous devons collectivement faire en sorte que ces nouveaux outils soient à la main humaine, à son service, dans un rapport de transparence et de responsabilité”. ​Dans un rapport [2] du député Cédric Villani, une partie est consacrée à l’anticipation et à la maîtrise des impacts sur le travail liées à l’utilisation de l’IA. Selon ce rapport, la population la plus fragilisée et la moins qualifiée se trouve à haut risque. Néanmoins, ce qui différencie ce que certains appellent la “quatrième révolution industrielle” est que pour la première fois les employés qualifiés, ou “les cols blancs”, se trouvent également concernés. L’orthodontiste, par exemple, un métier intellectuel et manuel par excellence, voit désormais 99% de sa valeur ajoutée partir chez le fournisseur de l’IA. Avec l’arrivée de gouttières ​Invisalign,​ conçues en Californie par l’IA, le praticien se transforme en simple distributeur de ce produit. Cependant, selon le rapport sur la stratégie européenne pour l’IA, la menace peut être atténuée si on parvient à développer quatre compétences, notamment les capacités cognitives transversales, les capacités créatives, les compétences sociales et situationnelles et enfin les capacités de précisions relatives à la perception et à la manipulation. L’enjeu d’acceptabilité sociale et d’égalité doivent être maîtrisés afin d’éviter un écart trop important entre les populations qui ont le savoir de ceux qui risquent être mis à l’écart. Dans le rapport de 2017 de CERNA [3], les questions sur la loyauté, l’équité, la transparence, la traçabilité, la sécurité, la contrôlabilité, la conformité, la responsabilité ou encore le respect de la vie privée doivent être rattachées aux enjeux de développement des services numériques. Ainsi, une éthique est-elle possible entre le travail humain et l’intelligence artificielle ? Quelles sont les principaux enjeux éthiques liés au développement de l’IA et le travail humain et les deux sont-ils compatibles? Dans un premier temps, nous allons tenter d’analyser quel est l’objet de ce débat, et d’expliquer les effets positifs et négatifs, avant d’en faire une analyse critique et d’étudier comment ces deux concepts peuvent se nourrir l’un de l’autre.


L​a fin du travail uniquement par l’humain est un mythe qui prend ces racines dans une époque bien lointaine. Déjà dans l’Empire romain sous Vespasien, on essayait de protéger les travailleurs en bloquant les machines. Les penseurs Grecs de leur côté, considéraient la destruction créatrice telle que décrite plus tard par Schumpeter comme un fait qui “déséquilibre un ordre social sacré puisque assimilé à l’ordre cosmique, bon en soi”​ . Aristote se posait la question sur les conditions des esclaves avec l'arrivée des métiers à tisser automatiques. Les artisans du Moyen Âge refusaient les machines “​par amour du travail bien fait”​ . Au XIXème siècle avec la Révolution Industrielle et la mécanisation de certaines tâches, on assiste au développement des violences et d’une résistance à la mécanisation avec, par exemple, l’apparition de luddites au Royaume-Uni et des canuts en France. D’un autre côté, Oscar Wilde propose d’utiliser les machines pour libérer le temps de l’être humain afin qu’il puisse l’utiliser pour des activités artistiques. Aussi l’économiste M.Keynes introduit l’expression “chômage technologique”, où le chômage de masse serait lié à la destruction des emplois par le progrès technique. Dans les années 30, le maire de Palo-Alto en Silicon Valley, suppliait le président Hoover de freiner le progrès technologique au risque de perdre ces électeurs. Malgré toutes ces résistances, historiquement parlant le progrès semble irréversible et il est dans l’intérêt de l’Humanité de le transformer en une opportunité.


Célèbre économiste Alfred Sauvy constate: “​Ne vous plaignez pas que le progrès technique détruit des emplois, il est fait pour cela”​. La grande partie des emplois du XIX siècle a disparu (80% au total) du fait que la majorité de la population travaillait dans l’agriculture avant l’arrivée de la Révolution Industrielle. De nos jours, les auteurs profondément optimistes comme notamment Nicolas Bouzou croient dans l’avenir du travail malgré le développement exponentiel de la robotique et de l’IA. Selon Bouzou, l'intégralité d’emplois existants vont probablement disparaître dans dix ans sans pour autant augmenter le chômage. Il suffit juste que l’économie recrée autant de nouveaux emplois, ainsi des innombrables nouveaux métiers vont apparaître. ​Selon Milton Friedman, les besoins de l’être humain sont infinis et pour les satisfaire il ne peut y avoir un montant fixe d’emplois. La révolution de l’IA renforce ces propos. Selon Marc Andreessen [4] : “​En tant que consommateurs nous ne résistons jamais aux changements technologiques qui nous fournissent de meilleurs produits et services, même si cela coûte des emplois. Nous ne résisterons pas plus demain. C’est de cette façon qu’un monde meilleur se bâtit, que nous améliorons notre qualité de vie, que nous en donnons plus à nos enfants et que nous résolvons nos problèmes.” L’Homme, grâce à sa “​liberté métaphysique”​ a une capacité d’adaptation à l’inconnu, ainsi qu’une rationalité instrumentale, prouvées tout au long de l’histoire de l’Humanité. Aussi, comme les capacités de la machine et de l’Homme se différencient, une complémentarité peut se créer. L’auteur croit peu en une posthumanité qui représenterait l’avenir de l’homme mais plutôt à une certaine coexistence entre les humains et l’intelligence forte, où l’Homme pourra s’épanouir pleinement. En plus, l’IA actuellement se présente au service du travail humain et a permis une émancipation du travailleur en rendant le travail moins répétitif et pénible. L’IA offre désormais des nouvelles capacités sociétales, notamment les véhicules autonomes qui facilitent les déplacements des personnes en situation de handicap, etc. Cette approche positiviste se dirige à contre courant d’un certain postulat qui se différencie de cet optimisme à travers une méfiance envers la transformation digitale et ses conséquences sur le travail humain. En l’occurrence, l’émergence des algorithmes de recommandations au sein des services de ressources humaines, posent des questions sur leur équité. Souvent, les données d’apprentissage de ces algorithmes sont basées sur le genre, la formation, l’âge etc., ayant un impact souvent négatif sur les recommandations finales. Aussi dans le processus de travail avec le développement de l’IA les employés risquent d’être exposés à des nouvelles contraintes, comme la disparition de tâches dites “reposantes” (plus simplistes), la distanciation sociale [5], dû au fait que toute l’information pourrait être fourni par un ordinateur en diminuant toutes les interactions entre les employés. Selon ​Pew Research Center, dès 2025 un bouleversement majeur attend le marché du travail. En 1940 un homme occupait environ 2,7 emplois dans sa vie, en 1970 ce chiffre a doublé et aujourd’hui il passe à environ 10. Comme disait le futurologue Alvin Toffler: “​les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent pas lire ou écrire, mais ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre​”. Des lacunes dans les connaissances numériques ont été constatées en France par la Commission européenne [6] ou 8% de la population française ne possède aucune compétence numérique et 27% se limite à un niveau très faible. Pire encore, il existe une véritable pénurie de talents dans le secteur digital. Nous pouvons constater qu’avec le développement de l’IA dans certains secteurs, ​une domination sur le cerveau du travailleur est constamment exercée. Notamment, dans les entrepôts logistiques de la grande distribution, où les salariés sont réduits à obéir aux ordres de la machine. Ainsi, nous pouvons constater un manque de concentration et la réduction du niveau du QI chez les être humains travaillant dans ces domaines. Le fameux “dilemme de tramway” démontre toute la difficulté éthique qui se pose autour de la responsabilité des potentiels préjudices. Comme il s’agit d’une fonction plus complexe avec une prise de décision nécessaire, des études supplémentaires s’imposent, afin de prouver que l’IA aura la capacité d’une prise de décision aussi éthique qu’un être humain. Si nous souhaitons maîtriser cette technologie, une meilleure connaissance et compréhension technique est nécessaire et il est ainsi vital d’intégrer l’apprentissage du champ de l’IA au sein de notre société.


Nous avons pu voir que le développement de l’IA provoque des débats acharnés et soulève des nombreux questions éthiques au sein de notre société. ​L'objectif principal de ces débats est de comprendre si éthiquement l'IA peut remplacer l'être humain dans son travail et quels sont les principaux risques encourus en développant cette technologie. Un cadre réglementaire s’avère nécessaire dans le domaine. L’IA se trouve en évolution permanente, d’où l’importance de tester et expérimenter la technologie en continu. Le contrôle et la surveillance humaine constante sont nécessaires, surtout dans le cadre de la prise de décision. Selon François Béharel [7] ​“les solutions les plus innovantes et les plus créatives sont et seront encore demain obtenues par une collaboration étroite entre les hommes et les machines, plutôt que par les machines et les algorithmes seuls.​” Bien que les algorithmes d'IA aient vaincu les humains dans de nombreux domaines comme le jeu d’ échecs, l'IA manque encore de capacités humaines dans un sens critique tu terme. Les échecs étaient considérés comme l'incarnation de l'intelligence humaine jusqu'à ce que le programme ​Deep Blue remporte le championnat contre le meilleur joueur d’échecs au monde Kasparov. Cependant, les ordinateurs ne sont pas parfaits, ils manquent souvent de responsabilité éthique et morale et doivent être supervisés par les spécialistes dans ce domaine. Il est important de créer une forme de collaboration entre la technologie et l’être humain. Ainsi, il est nécessaire d’apporter des nombreuses réformes dans notre système éducatif. Il faudrait former des personnes capable non seulement de développer et programmer les machines, mais également de les doter d’une notion éthique et responsable, afin d’identifier dès la conception les biais de la technologie. Il est vital de faire profiter le plus grand nombre d’individus de cette révolution technologique, à travers la créativité, l’empathie et l’enrichissement de notre conscience philosophique. Ainsi, nous serons capables de développer des capacités transdisciplinaires difficilement atteignables par l’IA. Une pédagogie innovante doit être adoptée à tous les niveaux, en formation professionnelle, en enseignement supérieur, etc. En tant qu’étudiants nous ressentons ce besoin au sein de notre société, ainsi pour le grand projet commun du cours ​Great Transition enseigné au sein de Sciences Po, notre groupe s’est concentré sur un projet de développement d’une start-up nommée ​Telem. Notre objectif était de créer un jeu vidéo interactif, afin de sensibiliser les jeunes en difficulté aux opportunités offertes par les métiers du numérique. Notre jeu aurait proposé plusieurs dimensions: il servirait dans un premier temps à sensibiliser les jeunes à l’outil digital, puis apporterait des connaissances de base sur les métiers du digital et leur offrirait des compétences concrètes qui sont à la base de l’intelligence artificielle. L’objectif sur le long terme étant d’encourager les jeunes à accéder à des formations dans le numérique ou à atteindre directement l’emploi au travers d’une certification diplômante offerte à la fin du jeu. Notre projet a reçu un retour très positif car il était sélectionné par le jury et nous sommes arrivés en final parmi les 160 projets présentés à Sciences Po. Ceci prouve qu’il y a une véritable nécessité de réformer notre système éducatif. La France pourrait s’inspirer de ​Technion - Institut de Technologie situé en Israël, par exemple. Les étudiants sont encouragés à créer leur propre projet digital. Ainsi de nombreux projets comme notamment entreprise Waze ou encore certains algorithmes de ​Google ont pu voir le jour dans cette institution. On pourrait également s’inspirer de l’approche danoise sur la rotation du travail, où les chômeurs sont spécifiquements formés et occupent temporairement les postes de collaborateurs, qui effectuent de leur côté une formation de longue durée. La rotation permet au chômeurs de recevoir une expérience professionnelle supplémentaire. La méthode semble être efficace, car 6 chômeurs sur 10 arrivent à trouver un emploi dans les meilleurs délais. En outre, en ce qui concerne les chômeurs, on notera que parallèlement au débat sur les avantages de l’IA, la solution du revenu universel est de plus en plus proposée comme un palliatif à une société ou le “travail humain” n’aurait plus sa place.


Des protestations et manifestation commencent à apparaître partout dans le monde, comme réaction à l’explosion du chômage. La situation va certainement encore s’empirer avec la crise financière qui va suivre l’actuelle crise sanitaire. Le revenu universel est souvent vu par les leaders politiques et les géants du numérique comme une solution tampon, qui permettra une réhabilitation aux victimes du “chômage technologique”. Personnellement je suis contre cette approche, car il y a un risque de “lobotomisation” du cerveau humain qui conduirait à une réelle inutilité de l’homme. L’opinion publique se trompe d’ennemi en désignant l’IA comme une menace contre l’Humanité, en réalité le vrai danger provient surtout de l’absence de travail. Malgré le fait que le travail étymologiquement symbolise la souffrance et la contrainte il permet à l’Homme d’approfondir son humanité, de s’émanciper et trouver son insertion sociale. A l’inverse, l’absence de travail nous déshumanise et mène notre économie au déclin. Hegel dans sa “​dialectique du maître et de l’esclave”​ le démontre parfaitement. A mon avis, au lieu de verser un revenu universel, on aura surtout besoin d’une réforme du marché du travail, de la formation professionnelle et de l’apprentissage. En France le taux de prélèvement obligatoire est très lourd, par conséquent au lieu d’affecter l’argent au soutien d’entreprises en difficulté ou en revenu universel, il vaudrait mieux l’investir dans une formation professionnelle rénovée, pour aider les personnes à fort risque de chômage à s’adapter à ces changements. Les causes du chômage contemporain en France sont liées au fonctionnement du marché de travail d’où le “chômage structurel”, qui n’est pas lié à la conjoncture. Ce problème peut être nettement réduit à travers l’organisation de ​workfare, p​ar exemple​. Les pays scandinaves ont adaptés ce concept avec succès, en montrant le résultat de quasi plein emploi. Les aides sociales sont versées uniquement en contrepartie d’un  travail d’intérêt public. Cette méthode permet également de réguler les dépenses publiques, en décourageant les fraudes, et en permettant une réinsertion rapide et efficace du chômeur. A travers cet exemple on voit bien que c’est le traitement social du chômage qui devient une erreur et qu’il faut miser sur la formation et l'adaptation au travail.


Finalement, la formation de “travailleurs de demain” n’est pas tout à fait intégrée dans notre scolarité. Même à Sciences Po, l’offre de formation liée au développement de l’IA se limite à un enseignement des connaissances théoriques mais avec malheureusement très peu de mise en pratique. J’effectue actuellement un Master en marketing de luxe et je suis intéressée de travailler dans le développement de l’IA au profit des marques de luxe. Le luxe a un retard assez considérable dans le développement digital que le secteur essaie de ratrapper non sans succès pour certaines marques comme LVMH, par exemple. En ce qui concerne l’IA, ça représente une opportunité remarquable pour le secteur. Grâce à l’IA les sociétés peuvent collecter un volume exponentiel de données afin d’offrir une meilleure expérience à leur clients. L’IA peut également accompagner le processus créatif, à travers la reconnaissance d’images et en déterminant les futurs ​trends, par exemple, en inspirant ainsi les directeurs artistiques. Ainsi, les capacités de l’IA dans ce domaine sont interminables et des spécialistes dans la matière de l’IA, dotés également d’une notion éthique devraient être engagés par ces entreprises. Les spécialistes formés dans ce domaine permettront de maintenir la bonne réputation de la société, en assurant d’un côté la transparence et d’un autre côté, ils permettront d’éviter toute genre de fautes éthiques, comme par exemple, le non respect de RGPD envers les clients. Malheureusement, de nos jours, très peu d’entreprises dans le secteur de luxe ont créé des postes de responsable éthique en matière de l’IA, mais la nécessité sera de plus en plus évidente. C’est le cas actuellement, avec la création de départements du développement durable ou en employant des experts en sciences humaines, afin d’éviter le sexisme ou l’appropriation culturelle au sein de leur marque.


Par conséquent il nous semble peu opportun d’opposer travail et IA. Comme expliqué plus haut ils peuvent être complémentaires et l’enjeu est bien de savoir comment l’IA peut et va profiter au travail humain. Moins pénible, mieux réparti, l’IA peut et devra booster les capacités intellectuelles humaines. L'éthique doit être la recherche constante d’un équilibre entre progrès technologique et bien-être de l’humain. Elle ne devra en aucun cas freiner le progrès mais au contraire l’aider à se mettre au service de l’être humain comme cela a toujours été le cas. Elle limitera les excès de l’IA, la rendra compatible avec notre mode de vie, notre vie privée et fera en sorte que l’Homme domine toujours cette pyramide. Car l’enjeu pour certains est de ne jamais se laisser dépasser par la machine; alors l'éthique est là également pour mettre des gardes-fous et des protections. Aussi la condition essentielle de cet équilibre et de cette recherche d’éthique est de faire en sorte que chaque homme soit en mesure d’accéder à ce savoir et se forme tout au long de sa vie. C’est ici le défi d’une éducation continue: éducation sur la technologie elle-même mais également l’éthique à lui appliquer. On doit éviter que des savants fous nous privent de nos droits et libertés et ici l'éthique tient un rôle fondamental.

 

Notes :


[1] ISAAC Henri et CHRETIEN Jennyfer. ​L'Éthique dans l’emploi à l’ère de l’Intelligence Artificielle​. 10/2017.
https://www.renaissancenumerique.org/ckeditor_assets/attachments/209/renaissance_numerique_ia_emploi_oct2017.pdf

[2] ​Rapport d'information fait au nom de la commission des affaires européennes sur la stratégie européenne pour l'intelligence artificielle. 31/01/19. https://www.vie -publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/184000159.pdf

[3] ​La Commission de réflexion sur l'éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique d'Allistène (CERNA)

​[4] ANDREESSEN Marc. This is Probably a Good Time to Say That I Don’t Believe Robots Will Eat All the Jobs …06/2014.
https://blog.pmarca.com/2014/06/13/this-is-probably-a-good-time-to-say-that-i-dont-believe-robots-will-eat-all-the-jobs/

[5] Ce point peut être vu comme un avantage dans le contexte actuel de la pandémie.

[6] Selon les statistiques de la Commission européenne basées sur le référentiel européen DigComp.

[7] François Béharel - président du groupe Randstadt en


 

Bibliographie

Ressources Numériques

● ISAAC Henri et CHRETIEN Jennyfer. L’Ethique dans l’emploi à l’ère de l’Intelligence Artificielle. 10/2017.
https://www.renaissancenumerique.org/ckeditor_assets/attachments/209/renaissance_numerique_ia_emploi_oct2017.pdf​ [consulté le 2/05/20]

● CNIL. Comment permettre l’homme de garder la main. Rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’IA. 15/12/2017.
https://www.cnil.fr/fr/comment-permettre-lhomme-de-garder-la-main-rapport-sur-les-enjeux-ethiquesdes-algorithmes-et-de​ [consulté le 5/05/20]

● VILLANI Cédric. Donner un sens à l’IA. 09/2017
https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/184000159.pdf​ [consulté le 5/05/20]

● ANDREESSEN Marc. This is Probably a Good Time to Say That I Don’t Believe Robots Will Eat All
the Jobs …06/2014.
https://blog.pmarca.com/2014/06/13/this-is-probably-a-good-time-to-say-that-i-dont-believe-robots-will-eat-all-the-jobs/​ [consulté le 5/05/20]

● BENHAMOU Salima et JANIN Lionel. Intelligence artificielle et travail. Mars 2018.
http://pinguet.free.fr/fstraia318.pdf​ [consulté le 10/05/20]

● CHRETIEN Jennyfer, ISAAC Henri. L’Ethique dans l’emploi à l’ère de l’intelligence artificielle. Octobre 2017.
https://www.renaissancenumerique.org/ckeditor_assets/attachments/209/renaissance_numerique_ia_emploi_oct2017.pdf​ [consulté le 13/05/20]

Ouvrages

● BOUZOU Nicolas. Le travail est l’avenir de l’homme. Édition de l’Observatoire. Paris. 2017

● LAURENT Alexandre. La guerre des intelligences. Edition JC Lattès. 2011 France

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